Arnold Schwarzenegger : De champion de culturisme à icône du grand écran
Arnold Schwarzenegger s’était hissé au sommet de sa carrière de culturiste lorsqu’il a décidé que sa véritable vocation était le spectacle. À peine maîtrisait-il l’anglais lorsqu’il se présenta à Hollywood, convaincu de son futur succès, et il ne tarda pas à le prouver. Après quelques rôles modestes qui lui ont permis de faire ses premiers pas, Schwarzenegger décrocha le rôle de Conan, faisant exploser sa renommée.
Le premier rôle iconique de Schwarzenegger : Conan le barbare
Ce film, tiré des récits de Robert E. Howard, lui offrit son premier rôle culte jusqu’à ce que nous l’associons tous plus tard à Terminator. Ce soir, la télévision diffuse ce film de fantaisie remarquable sorti en 1982, qu’il vaut toujours la peine de revoir. Vous pouvez en profiter ce soir à 22h28 sur Be Mad. Si vous le manquez, il est également disponible dans le catalogue de Disney+.
Un voyage épique vers la vengeance
Vers la fin de l’âge de bronze : le jeune Conan, incarné par l’espagnol Jorge Sanz, doit assister impuissant au massacre de ses parents et de tous les adultes de son village par le cruel Thulsa Doom et ses guerriers errants. Lui-même, ainsi que les autres enfants, est capturé et réduit en esclavage. La plupart de ses compagnons succombent à l’épuisement, tandis que Conan devient une véritable machine de muscles.
Grâce à sa force colossale, le jeune est rapidement vendu à un autre esclavagiste qui, après un certain entraînement, l’utilise comme une sorte de gladiateur. En récompense de plusieurs années de services exceptionnels, Conan est finalement libéré. Il se lance immédiatement à la recherche de Doom pour assouvir sa vengeance. Mais son ennemi juré est devenu le puissant grand prêtre d’un culte religieux mystique qui règne sur toute la région.
Conan le barbare : Une étape cruciale dans la carrière de Schwarzenegger
Conan le barbare est un film clé dans la carrière de Schwarzenegger, marquant son avancée majeure vers l’image de héros d’action par laquelle nous le connaissons aujourd’hui. À la fois spectacle de fantaisie et récit épique, il séduit tout amateur du genre. Les aventures de cet ancien esclave en quête de vengeance sont ponctuées de moments épiques et mémorables, avec des passages sombres et dramatiques, mais aussi des scènes plus humoristiques.
L’implication de Schwarzenegger dans le film est capitale, car il a exécuté lui-même la plupart des scènes d’action. La raison en est qu’ils ne trouvaient pas de doublure capable de rivaliser avec le physique imposant de l’Autrichien. Plus tard, ils ont trouvé Peter Kent, qui l’a accompagné sur 14 films. Pour ce projet, il a suivi un entraînement spécial de 18 mois, perdant 20 kilos, passant de 109kg à 95. En plus de la course et du levage de poids, il escaladait, montait à cheval et nageait.
Conan, le barbare est devenu un succès commercial pour ses bailleurs de fonds, rapportant entre 69 et 79 millions de dollars dans les salles de cinéma du monde entier contre un budget de 20 millions. Une entreprise assez rentable.
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