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Comme si ‘Destination finale’ était réalisé par Peter Jackson : ‘The Monkey’ est le divertissement le plus gore et psychédélique de la saison.

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Après le succès de ‘Longlegs’, Osgood Perkins opère un léger changement de registre avec cette comédie noire sanguinolente qui adapte une nouvelle de Stephen King.

Un changement de cap pour Osgood Perkins

Avant l’été dernier, Osgood Perkins était surtout connu comme le maître des œuvres d’horreur psychologique, élaborées lentement et méticuleusement. Malgré son héritage familial prestigieux – il est le fils d’Anthony Perkins, fameux pour son rôle de Norman Bates dans Psychose – ses précédents films n’ont pas attiré une large audience. Des œuvres comme La Envoyée du Mal, Gretel et Hansel, ou Soy la Bonita Criatura que Vive en Esta Casa n’ont pas rencontré un succès public notable. Cependant, tout a changé avec Longlegs : l’un des films d’horreur les plus acclamés de la dernière décennie. Ce film a permis à Perkins de s’affirmer comme l’un des réalisateurs les plus marquants du genre aujourd’hui. Suite à ce succès, il s’associe au roi du genre James Wan, pour adapter une nouvelle de Stephen King, avec à la clé, une œuvre des plus gore et hallucinantes : The Monkey.

Un récit captivant et complexe

Le film débute à la fin des années 90, lorsque les jumeaux Hal et Bill Shelborn, tous deux interprétés par Christian Convery, découvrent un mystérieux jouet dans la maison familiale. Ce singe mécanique, découvert dans une boîte, devient le catalyseur d’événements étranges et tragiques. Malgré leur naissance simultanée, Hal est introspectif tandis que Bill est plus cynique, créant ainsi une tension palpable qui se développe tout au long du film. Leur relation, mêlée de tendresse et de désapprobation, ajoute une profondeur émotionnelle alors que des accidents mortels commencent à se produire autour d’eux.

Une comédie de l’horreur brutale

Une citation marquante du film, prononcée par la mère des jumeaux, “Tout le monde meurt, et c’est ainsi que va la vie”, résume bien la brutalité inévitable de notre existence. Cette comédie d’horreur, évoquant la cruauté du monde, rappelle par certains aspects la saga Destino Final. Toutefois, à la différence de cette franchise, où l’espoir subsiste, The Monkey ne laisse aucune échappatoire. Sa violence excessive et son humour noir rappellent les premières œuvres de Peter Jackson comme Bad Taste ou Braindead.

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Une œuvre marquante dans la filmographie de Perkins

Grâce à une mise en scène percutante et un montage remarquable de Graham Fortin et Greg Ng, The Monkey se démarque par ses images saisissantes. Avec ses 98 minutes, ce film s’éloigne des productions actuelles pour offrir une expérience cinématographique intense et originale. Perkins, à travers cette comédie noire, semble vouloir se libérer des étiquettes qu’on lui avait attribuées au début de sa carrière. En somme, même la mort a besoin d’une bonne dose d’humour bien noir.

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