Une Nouvelle Oeuvre Cinématographique de Nacho Vigalondo Présentée à Sitges
Le réalisateur cantabre Nacho Vigalondo dévoile son dernier film, Daniela Forever, au Festival de Cinéma de Sitges, qui se déroule jusqu’au 13 octobre. Cette œuvre est incluse dans la section officielle Fantàstic à Compétition de cette édition tant attendue. Comme l’a souligné le cinéaste lors de la présentation, cela fait déjà neuf ans depuis son dernier long métrage, Colossal, sorti en 2016. Bien qu’il n’ait pas cessé de s’investir dans divers projets, principalement à la télévision avec des séries telles que El vecino et Historias para no dormir, Vigalondo revient sur le devant de la scène cinématographique avec ce film ambitieux.
Un Retour Attendu Après Un Parcours Varié
Connu pour son court-métrage 7:35 de la mañana, qui lui a valu une nomination aux Oscars, Nacho Vigalondo a débuté dans le long métrage avec Los Cronocrímenes en 2007, considéré aujourd’hui comme un bijou du cinéma espagnol. Avec Daniela Forever, il signe son retour avec une histoire qualifiée de « romantique dystopique », un mélange de comédie et de drame. Notre collègue Tomás Andrés décrit cette œuvre, mise en scène avec Henry Golding, connu pour Crazy Rich Asians, et l’actrice italienne Beatrice Grannò, célèbre pour son rôle dans The White Lotus. L’équipe inclut aussi des talents espagnols tels qu’Aura Garrido et Nathalie Poza.
Une Trame Passionnante Qui Se Distingue
Dans Daniela Forever, Henry Golding interprète Nicolás, un DJ qui déménage à Madrid où il rencontre Daniela, une artiste italienne. Leur relation prend une tournure inattendue quand elle décède, et on lui offre la chance de la retrouver dans ses rêves. Cependant, ce qui devait être une rupture émotionnelle se transforme en une dépendance aux rêves, où il manipule tout à sa guise.
Tomás Andrés souligne des similitudes avec les films de Michael Gondry, notamment Olvídate de mí. Pourtant, il admet que cette « dystopie de science-fiction » ne réussit pas à convaincre pleinement.
Une Critique Nuancée et Réflexion Finale
Bien que le film ait des intentions louables, « il penche parfois trop vers une esthétique hipster, » selon certains critiques. Malgré un final qui tente de redresser la barre, il montre une « toxicité masculine » marquée. La décision de Vigalondo de filmer la réalité avec une caméra des années 90 et les rêves avec un style cinématographique moderne est une astuce notable.
En conclusion, Daniela Forever propose une prémisse intrigante mais souffre de certains défauts. La chimie entre les protagonistes laisse à désirer, mais comme toujours avec Vigalondo, ses films ne laissent personne indifférent. Le seul moyen de se forger une opinion est de visionner le film soi-même.
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