« Des adolescents m’ont écrit, voulant se suicider pour ne pas voir la fin du monde » : ce film a semé la panique dans le monde entier.

Te souviens-tu quand il semblait que le monde allait se terminer en 2012 ? Le cinéma a capitalisé sur cette peur et a lancé des projets comme « 2012« .

Retour sur la panique de 2012 : une année sous le signe de l’apocalypse

La fin du monde semblait inévitable en 2012, une année qui avait suscité une peur mondiale en raison de la fin supposée du calendrier maya. Le cinéma hollywoodien n’a pas manqué l’occasion de surfer sur cette vague apocalyptique, lançant des films comme « Melancholia » de Lars Von Trier, ainsi que d’autres productions moins connues telles que « 2012: Jour du jugement dernier« , « 2012: Supernova » et « 2012: L’ère glacière« . Parmi ces films, celui qui a fait le plus grand bruit est sans doute « 2012 » de Roland Emmerich, un maître des films catastrophes. Comment cet expert en tragédies aurait-il pu laisser passer une telle opportunité ?

Un scénario cataclysmique captivant le public

Dans le film « 2012« , la Terre est menacée par un réchauffement de son noyau. Dès 2009, le géologue américain Adrian Helmsley et l’astrophysicien Satnam Tsurutani alertent le monde entier. Les nations commencent à se préparer au pire en construisant des arches de survie. Les riches achètent leur place à bord de ces vaisseaux pour des milliards d’euros. L’écrivain Jackson Curtis découvre les théories de Charles Hapgood sur le déplacement de la croûte terrestre. Une conspiration gouvernementale tente de cacher cette vérité effrayante.

Succès commercial mais critiques mitigées

Malgré les critiques mitigées des experts et du grand public, « 2012 » a été un succès commercial retentissant, rapportant près de 791 millions de dollars pour un budget de 200 millions. Les scientifiques ont pourtant dénoncé les éléments fictifs du film qui ont semé la peur dans la population.

Une campagne marketing controversée

La promotion agressive du film a également joué un rôle crucial dans son succès. Un site web fictif, l’Institute for Human Continuity, a été créé pour promouvoir le livre du protagoniste « Farewell Atlantis« . Cette initiative a été critiquée pour avoir propagé de la désinformation sur l’année 2012. La NASA est même intervenue pour dénoncer le site comme étant trompeur.

Le Dr Morrison de la NASA a exprimé ses inquiétudes face à cette campagne publicitaire. Il a reçu des messages alarmants de jeunes craignant le suicide pour échapper à la fin du monde. « Mentir sur Internet et effrayer les enfants pour gagner de l’argent est éthiquement incorrect », a-t-il déclaré.

Avec l’asteroïde 2024 YR4 s’approchant de la Terre, les spéculations sur une nouvelle fin du monde ne manqueront pas de surgir à nouveau. Le cinéma saura-t-il une fois de plus exploiter cette peur pour attirer les foules dans les salles obscures ?