Les Réactions Extrêmes du Public aux Projections de Films
À une époque, plusieurs articles ont mis en lumière des situations où des spectateurs vomissaient, s’évanouissaient et convulsaient pendant la projection.
Dans l’histoire du cinéma, de nombreux films ont suscité des réactions extrêmes chez certains spectateurs, les poussant à abandonner la salle avant la fin de la projection. Et cela, pas forcément parce que le film était mauvais.
Les Films qui Poussent à Quitter la Salle
Les exemples les plus connus de films « insupportables » sont souvent liés à des questions d’estomac. Que ce soit en raison de scènes de violence trop explicites ou de techniques de tournage qui provoquent des sensations désagréables chez certains spectateurs.
Parmi ces exemples, citons le célèbre film The Walk, tourné en 3D avec un réalisme tel que les personnes souffrant de vertige ne pouvaient pas le supporter; Pulp Fiction de Quentin Tarantino ou Irreversible de Gaspar Noé à cause de leurs scènes de violence; ou encore Le Projet Blair Witch ou Cloverfield, dont le style de « found footage » a rendu certaines personnes malades. Un autre cas notable est L’Arbre de la Vie de Terence Malick, dont la lenteur et l’abstraction ont conduit certains cinémas à rembourser les billets des spectateurs.
Les Films qui Méritent d’Être Vus Jusqu’à la Fin
Cependant, il est important de noter que beaucoup de ces films qui ont poussé des gens à quitter la salle méritent chaque seconde de votre temps. Citons Orange Mécanique de Stanley Kubrick, le chef-d’œuvre de l’horreur L’Exorciste, l’incontournable Pulp Fiction, ou plus récemment Titane de Julia Ducournau, lauréate de la Palme d’Or au Festival de Cannes en 2021.
Le Cas de 127 Heures
Un exemple récent est sans doute le film 127 Heures réalisé par Danny Boyle et mettant en vedette un James Franco exceptionnel. Ce film, qui a obtenu une note presque parfaite de 93% sur Rotten Tomatoes, se distingue des autres par le fait qu’il n’est ni dense, ni extrêmement violent, ni controversé.
Le problème que beaucoup de gens ont rencontré avec 127 Heures réside dans une seule scène. Une séquence, cependant, longue et d’une crudité explicite.
Si vous avez vu le film de 2011, vous savez que nous faisons référence au moment où le protagoniste, un alpiniste coincé sous un rocher, se coupe lui-même le bras pour s’échapper et survivre. C’est l’histoire réelle d’Aron Ralston (Franco), un aventurier qui explorait le canyon de Blue John près de Moab, Utah, lorsqu’un éboulement a immobilisé son bras contre la roche. Après plusieurs jours d’efforts pour se libérer et se croyant condamné, Ralston a brisé ses os avec une pierre puis a coupé ses muscles et sa chair avec un couteau.
Cet acte héroïque lui a sauvé la vie, mais la scène, filmée avec un réalisme et des gros plans par Boyle, a été trop dure à supporter pour certains spectateurs. À l’époque, plusieurs articles relatèrent des cas de gens vomissant, s’évanouissant et convulsant pendant la projection, marquant ainsi l’impact du film en salles.
Même Danny Boyle avoua à Deadline qu’il craignait que cette scène ne fasse fuir les spectateurs, ce qui n’est « pas la meilleure recommandation pour aller voir le film ». « Mon inquiétude était que les gens quittent la salle à ce moment. C’est un hommage à James que, même si la scène est difficile à regarder, les gens fassent un effort pour rester. Vous êtes embarqués dans un voyage et les épreuves sont dures. Il est important que les gens réalisent qu’ils ont traversé quelque chose et qu’il y a une récompense à la clé ».
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