Eduard Cortés, réalisateur de ‘Ni una más’, accusé de harcèlement sexuel par 27 femmes.

Scandale autour d’Eduard Cortés

Les prétendues victimes ont raconté dans El País que le réalisateur leur proposait du travail en échange de se filmer nues, en train de se masturber ou en réalisant d’autres types de pratiques sexuelles.

Accusations contre le réalisateur de « Ni una más »

Eduard Cortés, célèbre pour ses séries comme Ni una más et Merlí, est accusé de harcèlement sexuel par 27 femmes, comme l’a rapporté El País. Parmi les victimes présumées se trouvent la photographe Silvia Grav, l’artiste visuelle Eva Fàbregas et les actrices Sofía Barco, Norah Alexandra Vega, et Nicole León. Selon les plaintes, Cortés les contactait via des réseaux sociaux pour leur offrir des rôles d’actrices, à condition qu’elles acceptent de se filmer dans des situations intimes.

Des révélations choquantes

Les femmes accusant le réalisateur, qui a été nommé deux fois aux Goya, avaient entre 2 et 30 ans au moment des faits, et deux d’entre elles étaient mineures. Âgé de 65 ans, Cortés est au cœur de la controverse. Silvia Grav, à l’âge de 19 ans, a partagé en octobre dernier des messages qu’elle avait reçus de la part de Cortés, alors âgé de 55 ans. Après sa publication sur Instagram, de nombreuses femmes ont soutenu son histoire avec leurs propres témoignages.

Conséquences et enquêtes

Suite aux premières accusations, l’Acadèmia del Cinema Català, dont Cortés était membre, a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, bien que ce processus n’ait pas encore commencé. En attendant, le cinéaste a démissionné de cette organisation. Les victimes expriment leur volonté de porter l’affaire devant la justice, et au moins 15 d’entre elles préparent une plainte commune.

Déclaration d’Eduard Cortés

Dans une déclaration à El País, Cortés a répondu aux accusations : « Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai travaillé sur un projet appelé Ingrid, lié aux réseaux sociaux, et j’ai contacté beaucoup de gens à cette époque [avant 2009, quand le film est sorti] ». Il a ajouté : « C’est ma version des faits. À partir de là, je ne peux pas contrôler les perceptions des autres. Il peut aussi y avoir une part de malentendu ou de mauvaise gestion de la conversation de ma part ».

Quelques jours après avoir été contacté par le média, Cortés a envoyé un email contenant une nouvelle déclaration révisée par son avocate : « Les conversations sur les réseaux sociaux étaient hypothétiques, cherchant à établir des connexions entre le comportement du personnage et notre expérience personnelle. Ce n’étaient jamais des propositions explicites ».