Une Épopée Cinématographique Unique : « Boyhood »
Lorsqu’on évoque une production ambitieuse, on pense souvent aux blockbusters colossaux qui nécessitent d’énormes ressources, de nombreux acteurs, et un budget colossal pour des effets éblouissants. Toutefois, une petite production, développée patiemment au fil des ans, peut s’avérer encore plus épique.
C’est sans doute ce sentiment qui nous traverse en regardant un véritable miracle cinématographique comme Boyhood, l’extraordinaire film de Richard Linklater, tourné sur une période de 12 ans. Ellar Coltrane tient le rôle principal dans cette histoire épique où apparaissent également Patricia Arquette et Ethan Hawke. Disponible sur Netflix pour une période limitée, le 15 janvier sera son dernier jour sur la plateforme.
Un Voyage à Travers les Âges
L’histoire relate la croissance et la maturation à travers les yeux d’un garçon nommé Mason, qui grandit littéralement à l’écran sous nos yeux. À l’âge de 6 ans, ses parents sont déjà divorcés, et il vit avec sa mère, tandis que son père, un musicien en devenir, est souvent absent, voyageant fréquemment en Alaska.
Durant ces douze années, des décisions difficiles, des changements imprévus et des expériences émotionnelles façonnent la personnalité de Mason alors qu’il se développe dans une famille monoparentale. La vie se déroule à travers des scènes vivantes qui documentent les réunions familiales, les voyages, les fêtes d’anniversaire, les remises de diplômes et d’autres événements marquants.
Un Tournage Unique en Son Genre
L’idée de tourner pendant 12 années avait pour but de capturer l’authenticité du processus de croissance des acteurs, permettant à l’histoire de s’enrichir avec les nuances de leurs propres expériences. Le tournage reprenait chaque année pendant quelques semaines, s’interrompant ensuite jusqu’à l’apparition de nouveaux épisodes de vie.
Une Œuvre Puissante et Authentique
Cette méthode de réalisation confère au film une authenticité palpable, comme si l’on assistait à la vie se dérouler en quelques heures de film. Le montage est magistral, facilitant la compréhension de l’évolution du récit malgré les sauts temporels.
Linklater a ainsi réalisé une des œuvres les plus impressionnantes sur la croissance et l’adolescence, le passage de l’enfance à l’âge adulte, sans sembler vouloir en faire trop. Il parvient pourtant à créer une œuvre à la fois grandiose et épique, véritablement animée par la vie.
Ne manquez pas de voir Boyhood sur Netflix avant le 15 janvier. Et pour ne rien manquer de nos recommandations, abonnez-vous à notre Newsletter.
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