Réalisé par Jesse Eisenberg et mettant en vedette Eisenberg lui-même ainsi que Kieran Culkin, ce film touchant est déjà salué comme l’un des meilleurs de l’année 2025.
Un film aux multiples nominations et récompenses
Le long-métrage a été nommé pour quatre Golden Globes, y compris celui de la Meilleure comédie, et l’acteur principal, le charismatique Kieran Culkin, a remporté le prix de Meilleur acteur dans un second rôle. Il a surpassé des concurrents de renom tels qu’Edward Norton, Guy Pearce, Denzel Washington et même son partenaire dans Succession, Jeremy Strong. Désormais, A Real Pain est fortement pressenti pour être l’un des films phares de la prochaine édition des Oscars, dont les nominations seront annoncées le 17 janvier prochain.
La comédie dramatique acclamée et profondément émotive est dirigée, écrite et produite par Jesse Eisenberg, qui en est à sa deuxième expérience en tant que réalisateur après When You Finish Saving the World (2022). Avant d’arriver dans les salles de cinéma françaises, elle fera ses débuts aux États-Unis le vendredi 10 janvier 2024.
Une exploration des racines familiales et de la quête d’identité
Contrairement à son premier film, Eisenberg tient lui-même l’un des rôles principaux, celui de David Kaplan, un jeune père juif menant une vie paisible aux États-Unis. Au début du film, David retrouve son cousin Benji (Culkin) à l’aéroport, avec qui il partageait une relation étroite durant leur enfance. Après le décès de leur grand-mère, David et Benji se rendent en Pologne, berceau familial, pour se reconnecter avec leurs origines. Rejoignant un groupe hétéroclite aux motivations variées, ils explorent ensemble leur héritage culturel, guidés par James, interprété par Will Sharpe.
Sur les traces du passé : voyage en Pologne et réflexions universelles
Dans ce périple, le film aborde des thèmes universels tels que les relations humaines, l’appartenance et les traumatismes historiques, tout en laissant une place au rire. « Je pense que l’histoire se suffit à elle-même », explique Will Sharpe. Jesse Eisenberg parvient à transmettre des messages profonds grâce à une narration subtile et légère, ce qui rend le film d’autant plus puissant.
Jennifer Grey, inoubliable pour son rôle dans Dirty Dancing, souligne l’impact personnel de ce voyage sur ses propres racines juives. Le tournage en Pologne, et notamment la visite du camp de concentration de Majdanek, a été une expérience intense et émotive pour l’ensemble du casting. « La douleur est un langage universel », déclare-t-elle, rappelant que chacun porte son propre fardeau qui mérite d’être reconnu.
Jesse Eisenberg : un réalisateur et acteur engagé
Les éloges pour Eisenberg ne manquent pas. Son style collaboratif et empathique a marqué le tournage. Sharpe a été impressionné par la manière dont Eisenberg jonglait avec les responsabilités de réalisateur et d’acteur, tout en restant attentif aux dynamiques de groupe. Jennifer Grey note également la qualité du soutien reçu par Eisenberg, lui permettant d’être pleinement présent à la fois devant et derrière la caméra.
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