Sorti en 2008, le film réalisé par Andrew Stanton est une véritable perle cinématographique de Pixar, riche en enseignements précieux.
Un avertissement clair pour l’avenir de la planète
Depuis longtemps, nous sommes conscients que l’humanité avance dangereusement vers la destruction de la Terre. Avec la montée des préoccupations concernant le réchauffement climatique, ce n’était déjà pas une découverte lorsque WALL·E a été projeté pour la première fois au cinéma. Andrew Stanton a poursuivi dans la lignée de Une vérité qui dérange de Davis Guggenheim, qui mettait en lumière les efforts d’Al Gore pour sensibiliser le public à cette crise mondiale imminente.
Une réflexion toujours actuelle, 15 ans plus tard
Ce qui rend WALL·E si inestimable, ce n’est pas simplement son appel à modifier nos habitudes. Ce message, bien connu, est renforcé par une critique toujours pertinente : même après presque 15 ans, le film souligne que nous disposons des technologies nécessaires pour opérer des changements, mais que la volonté manque cruellement.
Énergies renouvelables : une prise de conscience trop tardive
Dès l’ouverture du film, une scène marquante montre un monde dévasté. Les premières images révèlent que les humains ont enfin installé des éoliennes et des centrales nucléaires, des sources d’énergie plus propres, au sommet d’une montagne de déchets. Malheureusement, cette prise de conscience est arrivée bien trop tard, alors qu’ils auraient pu agir bien plus tôt.
Un message subtil mais puissant
Ce détail, bien qu’il puisse passer inaperçu au premier regard, souligne un message omniprésent tout au long du film. Lorsque nous découvrons la civilisation actuelle, nous réalisons que de nombreuses générations sous le régime de BNL ont eu la capacité de nettoyer la planète, mais n’ont pas jugé cela suffisamment important pour entreprendre cet effort.
Le poids de la responsabilité humaine
Pour certains, l’idée que les humains aient abandonné la Terre peut sembler être une faille scénaristique. Avant de s’aventurer dans l’espace, ils auraient pu construire des bunkers ou vivre dans des bâtiments hermétiques, similaires au vaisseau qu’ils habitent. Cependant, le message des scénaristes est clair : les humains ont laissé la planète derrière eux comme un simple déchet. Ils l’ont exploitée à leur guise et, une fois épuisée, l’ont abandonnée pour consommer et dépenser ailleurs, sans tirer de leçons.
WALL·E est souvent classé parmi les meilleurs films d’animation de Pixar. Avec un score presque parfait de 96% sur Rotten Tomatoes et 94/100 sur Metacritic, il se distingue comme l’un des films d’animation les plus nominés de l’histoire, après La Belle et la Bête. Le film d’Andrew Stanton est devenu un classique instantané, salué pour sa « narration subtile » et son « profondeur émotionnelle », comme le souligne la critique de SeriesDirect.
Qu’un film écrit pour 2008 trouve encore plus de résonance en 2024 démontre la puissance des grandes histoires intemporelles.
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