Ah, le doux parfum de la censure sur Hugh Grant…
La censure : un goût amer dans le monde du cinéma
Vous l’avez sûrement déjà vécu lors d’un vol long-courrier : vous vous installez confortablement pour regarder un film sur le système de divertissement de l’avion, et une alerte vous informe que le contenu a été modifié. Et c’est vrai ! Pendant des années, les films ont été redoublés pour retirer les jurons, supprimer le sang et même raccourcir certaines intrigues. En fin de compte, le souvenir que vous garderez de ce film sera associé à la qualité ou au confort que vous procure cette compagnie aérienne en particulier. Ainsi, ils n’hésitent pas à remplacer un « fuck » par un « freak »… ou à faire des modifications bien plus importantes.
L’amour sous un autre jour : films édulcorés
Ce type de films censurés a parfois été diffusé à la télévision américaine pour des raisons similaires : on ne sait jamais quand des enfants pourraient tomber sur ce genre de contenu. Dans Piège de cristal 2, par exemple, la fameuse réplique « Yippie-kai-yei, motherfuck » a été transformée en « Yippie-kai-yei, Melon Farmer ». Dans Serpents à bord, la phrase « I’m tired of these motherfucking snakes on this motherfucking plane » est devenue « I’m tired of these monkey fighting snakes on this Monday to Friday plane ». Vous voyez l’idée.
Love Actually : la version inédite
Et Love Actually n’y échappe pas. En effet, dans sa version pour les avions, toute l’histoire des doublures porno est supprimée, ainsi que tous les nus et bien sûr, les jurons. Lorsque Billy Mack écrit « We have tiny pricks », cela est modifié en « We have tiny brains ». Les photos de nus dans la galerie d’art ont, quant à elles, été habillées de sous-vêtements… Une folie totale qui est introuvable… et en même temps, c’est la version la plus recherchée !
Universal
Un Noël en famille sans gêne
La possibilité de regarder Love Actually avec votre grand-mère à Noël sans qu’il y ait un moment gênant à cause des doublures porno ? Pour beaucoup, c’est exactement ce qu’ils recherchaient. Hélas, il semble que personne ne souhaite commercialiser (ou proposer en streaming) une version censurée, de peur de s’attirer les foudres de Richard Curtis, son réalisateur. Ah, les États-Unis, ce pays si particulier.
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