La magie de Noël et le cinéma : un duo parfait
Les cinéphiles trouvent souvent que les fêtes de fin d’année constituent le moment idéal pour redécouvrir une sélection de films qui évoquent un doux sentiment de nostalgie et de confort familial. Que ce soit à travers des classiques intemporels comme The Holiday ou des œuvres plus contemporaines telles que Harry Potter à l’école des sorciers, ces films s’érigent en véritables plaisirs coupables dont on ne se lasse jamais. Fait intéressant, cette première aventure dans l’univers magique qui a marqué une génération entière aurait pu être très différente si Steven Spielberg avait accepté de la réaliser. Connaissez-vous cette anecdote fascinante ?
Un tournant décisif dans l’univers cinématographique
Sorti en 2001, Harry Potter à l’école des sorciers a inauguré une saga cinématographique qui a profondément transformé le paysage culturel de nombreuses générations. Ce film a introduit « l’enfant qui a survécu », incarné par un jeune Daniel Radcliffe dans un monde enchanteur qui nous a captivés pendant une décennie entière. Le succès colossal du film a pavé la voie à une série de huit longs-métrages, culminant en 2011 avec Harry Potter et les Reliques de la Mort : Partie 2. Avec un box-office mondial atteignant la somme impressionnante de 7,776 milliards de dollars, cette franchise est entrée dans l’histoire comme l’une des plus prospères de tous les temps.
Steven Spielberg : un choix cornélien
C’est intrigant d’imaginer quel visage aurait pu avoir cet univers magique si Spielberg avait répondu positivement à l’offre initiale de diriger le premier film. Connu pour ses chefs-d’œuvre tels que Jurassic Park et E.T. l’extra-terrestre, le réalisateur avait effectivement envisagé de s’impliquer dans l’adaptation de l’œuvre célèbre de J.K. Rowling. Cependant, il a choisi de décliner cette opportunité.
Le poids des considérations personnelles, ce conflit entre l’art et la famille, a émergé plus tard dans ma carrière, lorsque je m’étais déjà établi comme réalisateur actif.
Choisir entre carrière et famille
Dans une interview avec Variety, Spielberg a expliqué que sa décision était motivée par des raisons familiales. « J’ai choisi de refuser le premier opus de Harry Potter afin de passer un an et demi avec ma famille et de voir mes enfants grandir. » Se lancer dans ce projet aurait signifié s’éloigner de sa famille pour une durée prolongée à Londres. Spielberg devait choisir entre sa carrière et ses proches : « Kate [Capshaw] et moi avons commencé à fonder une famille. Je devais peser le pour et le contre d’un emploi nécessitant de quitter le pays pendant plusieurs mois. »
Finalement, le projet a été confié au réalisateur Chris Columbus qui a inauguré la franchise spectaculaire que nous connaissons aujourd’hui. Spielberg, quant à lui, a préféré rester aux côtés de sa famille et a dirigé A.I. Intelligence Artificielle. Même si le sort de Harry Potter a été pris en charge par d’autres, Spielberg ne regrette pas son choix. « Je suis très heureux d’avoir pris cette décision. J’ai pu être présent avec ma famille à un moment crucial. »
L’esprit de Noël et l’héritage de Harry Potter
Au fil des années, Harry Potter est devenu synonyme de cette magie qui embrasse la période de Noël. C’est l’occasion parfaite pour revivre les aventures des jeunes sorciers et redécouvrir leurs cadeaux de Noël et leurs escapades à la Section Interdite. Même si l’on se demande souvent ce qu’aurait été la saga avec la touche de Spielberg, l’enchantement du cinéma et la magie de Poudlard sont des raisons suffisantes pour se laisser emporter par son histoire encore et encore à chaque Noël.
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