Un Thriller Effrayant Dirigé par James Ashcroft
Le deuxième film de James Ashcroft met en vedette Geoffrey Rush et un John Lithgow absolument saisissant.
Il n’y a pas si longtemps, le maître de l’horreur Stephen King, très actif sur les réseaux sociaux, recommandait toutes sortes de séries et de films. Il partageait avec ses lecteurs sur la plateforme X qu’il avait regardé l’un des films les plus terrifiants de tous les temps : un film appelé The Rule of Jenny Pen. Avec une telle recommandation, le film n’a pu passer inaperçu lors du Festival de Sitges, qui touche à sa 57ème édition.
Un Changement Radical pour le Réalisateur
Présenté dans la Section Officielle Fantastique en Compétition, The Rule of Jenny Pen est le deuxième long-métrage du réalisateur néo-zélandais James Ashcroft, né en 1978. Il avait déjà fait sensation au Festival de Sitges avec son précédent ouvrage, Atrapados en la oscuridad, un thriller rural à l’atmosphère captivante. Avec ce nouveau film, le réalisateur opère un virage total pour offrir aux spectateurs ce que l’on pourrait qualifier de terreur gériatrique ou horreur en fauteuil roulant, comme le décrit avec humour Tomás Andrés après la projection.
Un Casting de Poids
Coécrit par Ashcroft et Eli Kent, le film met en scène deux vétérans de l’industrie cinéma. Il raconte l’histoire d’un juge, interprété par Geoffrey Rush, qui après avoir subi un AVC en rendant un verdict, est admis dans une maison de retraite. Son fort caractère et son arrogance ne lui permettent pas de bien s’entendre avec les autres résidents. Toutefois, le pire est à venir lorsqu’il rencontre Dave, un résident qui terrorise ses compagnons avec une marionnette nommée Jenny Pen.
Une Réflexion sur la Vieillesse
Dans sa critique vidéo, Tomás souligne que The Rule of Jenny Pen parle du peur de la vieillesse et du sentiment de ne plus être entendu par les jeunes qui vous entourent à un âge avancé. « Et tout cela alors que vous résistez à un destin terrible et inévitable », ajoute-t-il.
Geoffrey Rush, qui joue le juge, a reçu le grand prix honorifique du Festival pour l’ensemble de sa carrière. Cependant, le véritable protagoniste est l’antagoniste joué par l’époustouflant John Lithgow. Connu pour son rôle comique dans la série Cosas de Marcianos, il a également incarné certains des méchants les plus malfaisants, comme dans Ricochet ou Dexter. « John Lithgow est exceptionnel, et cela ne m’étonnerait pas qu’il reçoive un prix au Festival de Sitges cette année », conclut le critique.
Si George A. Romero explorait la vieillesse dans son film The Amusement Park, James Ashcroft et son scénariste Eli Kent nous conduisent à trembler face à ce que les personnes d’âge moyen voient comme un avenir inévitable lorsque nous vieillissons ou tombons gravement malades. Et cela est bien plus effrayant que n’importe quel fantôme ou zombi que l’on peut voir à Sitges », conclut Andrés.
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