« Un premier film percutant »: Le terrorisme islamique vu à travers les yeux des femmes des combattants dans ‘Les filles du califat’

Ce thriller dramatique, inspiré de faits réels, sortira le 13 décembre prochain exclusivement au cinéma.

Une exploration inédite du terrorisme islamique

Le film Les Filles du Califat arrive sur nos écrans, proposant une perspective inattendue et nécessaire : celle des épouses des terroristes. L’intrigue suit Jessica, une jeune Française qui se rend en Syrie pour rejoindre Daesh.

Découvrez un extrait exclusif du film juste au-dessus de ces lignes.

Une immersion au cœur de Raqa

À Raqa, Jessica est accueillie dans une maison réservée aux femmes, toutes destinées à devenir les épouses des combattants de Daesh. Rapidement, elle gagne la confiance de Madame, la charismatique et redoutée directrice du centre, qui exerce une influence fascinante et dangereuse sur elle. Cette relation, marquée par la soumission et le contrôle, entraîne Jessica dans des endroits inexplorés, face à une réalité de plus en plus sombre.

Une première œuvre audacieuse de Mareike Engelhardt

Avec une formidable Megan Northam en tête d’affiche, Mareike Engelhardt signe un premier film puissant et perspicace sur les zones d’ombre de la radicalisation. Le média Cineuropa a salué ce long-métrage comme une œuvre marquante, d’autant plus que la filmographie de la réalisatrice ne comptait qu’un court-métrage en 2020, Oiseaux du Paradis.

Un thème personnel et poignant

Aborder le sujet de l’intégrisme islamique pour un premier film est un défi. Dans une interview accordée à AlloCiné, la réalisatrice a partagé : « Pour un premier film, il est crucial que le thème soit extrêmement personnel ».

J’ai découvert cette histoire grâce à un article sur un couple qui prévoyait de faire exploser la Tour Eiffel avant de se marier pour aller directement au paradis, au nom de Daesh. Cet article montrait clairement comment Daesh manipulait les émotions des jeunes pour servir une idéologie meurtrière.

En liant ce thème à son histoire personnelle, Engelhardt explique : « Dans ma famille, certaines personnes soutenaient Hitler. C’est un héritage lourd à porter. Je crois être la première génération capable d’en parler et de travailler dessus. Mes parents sont encore trop proches de cette époque. Je ressens la responsabilité d’aborder ce thème qui revient sous un autre nom, avec une autre forme, une autre religion et une autre idéologie. Tout est similaire, même les méthodes de recrutement et de manipulation psychologique ».

Si vous souhaitez explorer le sombre univers du terrorisme islamique sous un autre angle, ne manquez pas Les Filles du Califat, à voir au cinéma à partir du 13 décembre.