Diriger Robin Williams dans l’un de ses meilleurs films « n’a pas été une mince affaire », mais son coprotagoniste a appris une leçon pour la vie.

Un Souvenir Éternel avec Robin Williams

Ethan Hawke se remémore encore sa première rencontre avec l’acteur légendaire, disparu en 2014, 36 ans après.

La Marque Indélébile de Robin Williams

Onze ans se sont écoulés depuis que Robin Williams nous a quittés, mais son influence reste profondément ancrée dans le monde du cinéma. Lauréat d’un Oscar en 1998 pour son rôle dans le remarquable film Will Hunting, l’acteur est célèbre pour ses performances dans des films inoubliables comme Jumanji, Hook ou la revanche du capitaine Crochet, Madame Doubtfire, Good Morning Vietnam et bien sûr Le Cercle des poètes disparus, l’un de ses chefs-d’œuvre.

Un Héritage Durable

En plus de son impact dans l’industrie cinématographique, Williams a laissé une impression durable sur ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés. Sa disparition le 11 août 2014, officialisée comme un suicide à l’âge de 63 ans, a été un choc pour tous.

Au fil des années, de nombreux acteurs ont partagé leurs souvenirs de travail avec Robin Williams. Récemment, Ethan Hawke, qui a côtoyé Williams lors du tournage du film de 1989 Le Cercle des poètes disparus, a évoqué cette expérience mémorable.

Une Rencontre Inoubliable

Dans ce film réalisé par Peter Weir, Williams incarne John Keating, un professeur charismatique dans un internat strict, influençant profondément ses élèves grâce à ses méthodes peu conventionnelles. Hawke, à peine âgé de 18 ans à l’époque, joue le rôle de Todd Anderson, un étudiant qui découvre la vie sous l’influence inspirante de Keating.

Lors d’une interview avec Vanity Fair, Hawke, maintenant âgé de 56 ans, a partagé que diriger Williams « n’a pas été une tâche aisée » pour Peter Weir, car « Robin était un génie de la comédie, mais le jeu dramatique était encore nouveau pour lui à l’époque ».

Observer leur interaction était une leçon de vie inoubliable. Williams ne suivait pas toujours le scénario à la lettre, et Hawke a découvert qu’il était possible de proposer ses propres idées sans demander la permission. Cette approche lui a ouvert de nouvelles perspectives dans sa carrière.

Peter Weir appréciait cette liberté créative tant que les objectifs scénaristiques étaient respectés. Hawke souligne que, bien qu’ils aient eu des méthodes de travail différentes, ils ne se jugeaient pas mutuellement, créant ainsi une collaboration fructueuse.

Leçons de Vie et de Collaboration

Travailler avec Robin Williams a permis à Hawke de comprendre l’importance de la diversité dans l’art. « Collaborer, c’est là que réside le véritable potentiel d’un grand partenariat. Pas besoin d’être identique aux autres, ni de rejeter quelqu’un pour ses différences », reconnaît Hawke avec émotion, 35 ans après cette expérience enrichissante.