Jamais une fente n’a autant fait parler : le clin d’œil qui a fasciné les fans de ‘Solo Leveling’.

L’innovation d’une adaptation réussie

En général, les créateurs japonais sont très attentifs pour s’assurer que l’animation soit basée sur un produit local. Cependant, dans Solo Leveling, une voie différente a été empruntée… qui s’est révélée être un véritable succès. En effet, le manga original de Chugong a été publié en Corée du Sud (il s’agit donc d’un manhwa), mais son animation a été réalisée par un studio japonais, A-1 Pictures, également connu pour des classiques comme Fairy Tail, Sword Art Online, The Seven Deadly Sins et Blue Exorcist. Des œuvres de prestige… que certains ont interprétées de manière inattendue.

Un moment controversé dans l’animation

Dans l’épisode 24, si vous mettez la vidéo sur pause à 16:05, vous découvrirez une scène épique au premier abord : Jinwoo affronte le Roi Fourmi dans une animation impressionnante… et si vous mettez en pause à cet instant, vous pouvez voir la ligne des fesses de Sinwoo, ce qui ne laisse pas beaucoup de place au doute. S’agissait-il d’une blague interne des animateurs ? D’une erreur due à la fatigue ? D’une ligne non effacée ?

L’explication des créateurs

En réalité, rien de tout cela n’était intentionnel. Rimu, un des animateurs de la série, a expliqué sur Twitter que « Je ne voulais pas dessiner un fessier… J’ai dessiné les lignes sur le dos pour montrer les rotations du corps. Si j’avais dessiné la ligne un peu plus haute, cela aurait été différent. Dessiner est difficile. Une ligne peut changer le sens ». Il a également partagé une image du storyboard où l’on peut clairement voir que ce n’est pas réellement un postérieur. Quelle histoire !

La passion des fans et de l’animation

Il est révélateur pour la série qu’il y ait des fans prêts à mettre l’image sur pause, image par image, pour analyser le mouvement des personnages et comprendre comment il peut être réalisé. Espérons que la leçon à tirer ne se réduit pas au derrière du protagoniste, mais qu’en ces temps d’IA et de travaux réalisés avec rapidité et imprécision, l’amour pour l’animation faite à la main avec soin, amour et minutie demeure. Puisse cela continuer ainsi.