L’une des répliques les plus célèbres de ‘Paquita Salas’ que nous continuons à répéter 9 ans plus tard : inspirée d’une expérience personnelle de Javier Calvo.

La série culte de Los Javis : Un langage universel

La célèbre série de Los Javis s’est transformée en un véritable phénomène, au point de créer son propre vocabulaire. Des expressions telles que « Quel e-mail ? », « Il a suivi des cours », « Qu’on me fouille », « De Acacias vers le haut », « Méritocratie » ou encore « Je dis peu de choses mais je pense être compris » sont désormais intégrées dans notre quotidien.

Paquita Salas : Un succès inattendu

Lorsque Los Javis ont créé la série Paquita Salas pour la plateforme de streaming Flooxer en 2016, ils étaient loin d’imaginer que ce projet, né d’un simple amusement entre amis et filmé avec un budget modeste, deviendrait un phénomène de masses. Deux ans après son lancement remarqué, Paquita Salas a fait son grand retour pour une seconde saison sous l’égide de Netflix en 2018, bénéficiant cette fois de moyens accrus. L’année suivante, la série s’est prolongée avec une troisième saison.

Un langage générationnel

Presque 9 ans après ses débuts, Paquita Salas s’est imposée comme un langage à part entière, autant pour les ‘millennials’ que pour la Génération Z. Toutefois, il est indéniable que cette série a également su séduire toutes les générations grâce à sa capacité à captiver et à toucher le public. Les expressions emblématiques de la série font désormais partie intégrante de nos conversations quotidiennes, que ce soit à travers des mèmes, des stickers ou de simples discussions, et chacun en comprend la référence immédiatement.

Inspirations tirées de la réalité

Paquita Salas met en lumière le monde du spectacle, de la télévision et du cinéma sous la forme d’un faux documentaire. Comme l’ont souvent expliqué les créateurs de la série, Javier Calvo et Javier Ambrossi, de nombreuses intrigues, scènes ou séquences sont inspirées de vécus personnels véritables ou proches. Une des répliques les plus amusantes et mémorables de la série découle directement de l’expérience personnelle de Calvo : lorsque Paquita Salas s’insurge contre le refus des casteurs de El secreto de Puente Viejo de sélectionner un de ses artistes à cause de son exubérance.

Cette situation illustre un problème récurrent dénoncé par Los Javis : la « plumophobie » dans le cinéma espagnol, plus présente que l’homophobie selon eux. « Il y a plus de plumophobie », déclarait Ambrossi lors d’une interview, « comme Paquita le dit, il faut être gay mais que cela ne se voie pas », poursuivait Calvo.